"La fille du troisième rang" de 1949 de Hasse Ekman jette une lumière inhabituelle sur le réalisme suédois de l'évier. Malgré son succès et sa valeur historique cinématographique, le film n'a remporté aucun prix.
Quand on parle des meilleurs réalisateurs européens, Ingmar Bergman revient souvent comme notre représentant ici en Suède. Mais bien sûr, il ne faut pas non plus oublier son principal rival pour le titre de meilleur cinéaste du pays.
Hasse Ekmanest, comme Bergman, connu pour ses drames profondément surréalistes et psychologiques, avec un ton légèrement plus positif et bien plus de comédie qu'Ingmar Bergman n'a jamais voulu caractériser ses films.
Le plus grand contraste avec le cinéma de Bergman se trouve peut-être dans"La fille du troisième rang", qui a en fait été réalisé en grande partie précisément pour donner au spectateur un peu d'espoir dans la vie après le mélancolique "Prison" de Bergman de la même année.
Dans son film, comme à son habitude, Ekman raconte de manière non conventionnelle l'histoire d'une bague qui finit en possession de plusieurs personnes, ce qui, de différentes manières, donne un peu d'espoir dans l'obscurité et un sens à l'ennui quotidien. Il s'agit d'un long métrage narratif édifiant et intéressant qui distingue le film du sérieux sous-jacent de lui-même et de son genre dans son ensemble.
Malheureusement, le film n’a remporté aucun prix à sa sortie, même s’il a été très apprécié par la critique. Cependant, il convient de mentionner que cela s'est passé bien avant la création du Guldbaggen. Quand on étudie le cinéma à l’université, on analyse souvent Hasse Ekman et ce film en particulier. Dans les rôles, nous voyons un bel ensemble avec des noms commeHilda Borgström, Sigge Fürst, Gunnar BjörnstrandetGunar Olssonet plusieurs autres.
Ne manquez pas ce chef-d'œuvre qui a osé défier la noirceur d'Ingmar Bergman à la télévision aujourd'hui !
"La fille du troisième rang"montré aujourd'hui16h05surSVT1. Diffusé également gratuitement sur SVT Play.